Projet de loi de programmation militaire 2024-2030
Le mercredi 7 juin, a été adopté en hémicycle le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense, projet auquel j’ai apporté mon soutien.
Je me suis exprimé en hémicycle pour donner la position du groupe Horizons sur ce texte. En cliquant ici, vous retrouverez mon intervention.
Ce projet de loi prévoit 413 milliards d’euros de dépenses sur 7 ans afin de « transformer » les armées, soit une hausse de 40% par rapport à la précédente loi de programmation militaire. Le gouvernement explique cette hausse des dépenses publiques à cause la dégradation du contexte géopolitique, marqué par la guerre en Ukraine.
Les objectifs principaux du texte sont :
- Améliorer l’indemnisation des militaires blessés en service et de mieux protéger les familles des militaires morts en service.
- Augmenter le nombre de réservistes.
- Conserver la crédibilité de la dissuasion nucléaire.
- Assouplir les règles de la gestion du personnel militaire et de créer un régime d’apprentissage militaire.
- Favoriser le développement du champ d’action militaire dans l’espace (grâce à 6 milliards d’euros) avec le développement de meilleurs satellites d’observation
- Favoriser le développement militaire du cyber (grâce à 4 milliards d’euros) avec une meilleure communication des données à l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) et une meilleure protection des données personnelles.
- Clarifier les positions stratégiques de la France au sein de ses alliances en continuant le soutien envers l’Ukraine notamment.
En somme, la loi de programmation militaire 2024-2030 prévoit d’augmenter le budget de financement et d’investissement pour l’armée. Le projet porte l’effort national de défense à hauteur de 2% du produit intérieur brut (PIB) entre 2025 et 2027. C’est donc en accord avec les mesures et la vision du texte que j’ai voté en faveur de ce projet de loi.
Le texte ayant été adopté par l’Assemblée ce mercredi 7 juin, il doit maintenant être débattu au Sénat. Le gouvernement espère promulguer le texte autour du 14 juillet.