Pas de transfert de licences IV de petites communes aux centres urbains
L’Assemblée nationale a récemment examiné une proposition de loi transpartisane visant à faciliter l’ouverture de cafés dans les zones rurales avec de nouvelles licences IV gratuites.
Ce texte répond à un constat largement partagé : dans de trop nombreuses communes, le dernier bistrot a fermé depuis longtemps, emportant avec lui une part de la vie locale. Or, rouvrir un café dans un village, c’est souvent relancer bien plus qu’un commerce : c’est recréer du lien social, soutenir l’économie de proximité, et redonner une âme à des territoires parfois en perte de repères.
Notre groupe a soutenu cette proposition de loi, parce qu’elle offre des outils concrets pour encourager les porteurs de projets et lever les freins.
Dans ce cadre, j’ai défendu un amendement essentiel, qui a été adopté, qui vise à empêcher le transfert des licences IV (licences de débit de boissons) des communes rurales vers les zones urbaines.
Grâce à cet amendement, les licences IV resteront dans les communes rurales qui en disposeront gratuitement. C’est une mesure de protection concrète pour l’attractivité de nos territoires qui avait été expérimentée par le gouvernement d’Edouard Philippe.
Je suis heureux que cette disposition ait été adoptée. Elle illustre une conviction forte : la revitalisation des campagnes ne passera pas uniquement par les grandes annonces ou les dispositifs complexes, mais aussi par des mesures simples, ciblées, et profondément ancrées dans les réalités locales.